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the black circle

8 février 2006

pendu à un fil

lo

Le téléphone a retenti...c'était l'Autre.
" pourquoi ne pas nous revoir?"

...le mort au bout du fil.....

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13 mai 2005

ailleurs

corpse2

mourir pour t'oublier

mourir pour t'attendre...encore

10 mai 2005

à gonie

sica

L'odeur du manque, la souffrance de ce corps.
La mort n'a plus le même goût depuis que tu t'es arraché à ma vie...coupure, le corps ouvert sur le réel.
Tu étais moi...tuez moi

Ton corps dans le miens, tu m'appartiens.
Je veux dégueuler ma vie, je veux pleurer l'espoir que tu reviennes.

Je ne crois plus à rien, juste à la pourriture qui contamine mon corps.
Je veux rester dans ce noir qui me bouffe petit à petit, je veux cracher mes tripes
Je veux crever la gueule ouverte, le corps broyé.

Agonie

6 mai 2005

sang dessus dessous

bloddy_knife

La gorge de il est serré, les ongles s'enfoncent dans la paume de sa main, le poing forme une boule préte à exploser...
Les yeux sont imbibés de sang, le visage crispé, le sourire absent...
Le corps est raide, figé de douleur...

Le vent souffle dans ses cheveux grisés par la tristesse, il est prêt...tout prés.
La main gauche s'approche de son ventre, elle tient en son creux la délivrance, l'objet qui va déchirer le réel pour laisser le mal s'en aller.
Il n'a plus qu'à vouloir pour le faire, n'a plus qu'à vouloir pour se taire, n'a plus qu'à vouloir pour crever.

La main d'un mouvement brusque plante l'objet là où ça bat dans il, le couteau transperce cette pourriture de corps, ce cercueil de souffrance.
Le sang gicle, l'odeur nauséabonde de sa chaire envahit la piéce, la vie trouve sa sortie dans cette entaille coulante.

DoùlEureuse libération

25 avril 2005

piégé

tree2

Tout avait  commençé ce soir là, en un regard...il y avait cru.
Il était ébloui par le bonheur, mais n'avait pas voulu voir plus loin...là où le noir vient éteindre les couleurs.
L'Autre était là, sa beauté, son odeur venait emplir le lieu d'une magie jusque là méconnue pour il.
Une oasis dans le désert de sa vie...un mirage qui par la suite allait laisser place au vide d'une existence pénible.
La rencontre avec cet Autre enfin reconnu, les baisers échangés avec le bonheur, les caresses d'acides qui allaient laisser des traces indélibiles et douloureuses sur le corps de il...l'Amour e(s)t son piége.

La douleur d'un visage qui souri pour la première fois...l'éternel n'existe pas.
La chaleur ressentie dans un corps glacé par le froid de la mélancolie.
L'illusion était parfaite, le guet-apens bien dressé,  la mascarade dévoilera quelques mois plus tard son insoutenable cruauté.

Il ne se doutait de rien...l'Amour e(s)t sa naïveté
Il aurait dû se méfier, fuir pour que l'étau ne puisse se ressérer.

C'était trop tard pour il, l'illusion du bonheur allait disparaître pour laisser place à la réalité...la mort de il était proche.

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21 avril 2005

Fini

cicatrice

Amour trahi, abandonné ici, il s'est endormi.

La vie de il est suspendue à un fil doré qui ne demande qu’à céder.

Tomber dans le vide, le corps de il attend impatiemment que tout soi fini.

Arrivée à destination, la viande éclatée, la sang dispersé.

Organes à l’air, les os par terre, son âme se perd.

il veut voir les restes, il veut sentir sa pourriture,

il veut toucher son intérieur et goûter à sa chaire.

il n'est qu’une flaque, des grumeaux de moisissure.

il se supplie de se laisser mourir,

il résiste, il veut encore souffrir.

il se voit enfin, comme il est,

de la chaire ensanglantée, il jouit.

Jamais il ne pourra être ramené à la vie,

il est en morceau, c’est fini mais il en rit.

Toute une existence réduite en bouillie,

Fin de l’agonie, enfin il est parti.

19 avril 2005

éteind

catacombes

La nuit est glaciale...lit de mort.

Il est allongé, les yeux ouverts dans le noir de la chambre...peur au ventre.

La rêverie est le seul moyen pour il de quitter la mélancolie de sa vie... échapp-à-toi (re).

Le rêve vient éteindre la souffrance de son âme...anesthésie.

Les voyages du sommeil de il ménent toujours à la même destination...catacombes.

Souffrance ininterrompue....un-fini

16 avril 2005

ses créssions

bloddy_hole

IL aimerait ressentir une fois de plus l'Autre dans son corps, l'Autre couler dans tous ses orifices.

Lorsqu'ils faisaient l'amour tous les deux, l'Autre laissait toujours une partie de lui dans les trous de il, qui prenait plaisir à sentir l'Autre se déposer dans son corps.

La présence était palpable, chaude, visqueuse, coulante.

Il faisait tout ce qui était possible pour garder au fond de lui, au  fond de ses trous, le liquide de l'amour que l'Autre avait bien voulu lui donner.

Cette substance que le corps de l'Autre avait produit était maintenant dans Il, mélange de liquides de ces deux êtres qui fusionnaient.

Sécretion brûlante au goût de vie.

A présent seul  du sang glacé au goût de mort traverse le corps tout entier de il.

13 avril 2005

rêverie

dark_street

Il a rêvé de l'Autre cette nuit, la tristesse de la perte et le bonheur de revoir ce visage étaient mélés à l'horreur de la scéne.

Il était dans une ruelle quand il a croisa l'Autre, ne savant pas l'un et l'autre comment réagir à cette rencontre qui venait de déchirer le réel, ils se firent une bise amicale. Il posa ses mains autour du cou de l'Autre comme à l'époque où ils étaient amants. Il  ressentit le plaisir du contact de ses mains sur la peau de l'Autre, la chaleur de son corps.

Il serra trés fort le cou de l'Autre, trés fort....trop fort.

L'Autre recula sa tête, histoire de se retirer de l'emprise de il.

Il serra encore le cou de l'Autre, encore...en corps.

L'Autre posa ses yeux sur le visage de il, avant de suffoquer et de laisser sa tête tomber en avant.

Il se dit qu'il serait la dernière image de l'Autre, le dernier visage à occuper sa pupille maintenant éteinte.

Il sera le dernier pour l'Autre.

Il se réveilla subitement, il comprit que ce n'était qu'un rêve.

Ainsi il reprit la place qu'il occupait depuis la fin du bonheur, la place qu'il laissa à l'Autre le temps d'un rêve....la place du mort.

12 avril 2005

Tu es...

cadavre2

Tuer  mon désir de vivre

Tuer l'objet de ma contemplation

Tuer mon maître

Tuer mon bonheur dans ce sombre univers

Tuer ma perte

Tuer ma souffrance

Tuer mon amour

Tuer mon corps tout entier

Tuer moi

6 avril 2005

l'émins

bloddy_hand

La vie de il est entre les mains de l'Autre, l'Autre n'a plus qu'à serrer le poing pour l'anéantir, le réduire en une boule coulante de sang et de chaire.

Il le sait bien, il n'est qu'un poids dans la vie de l'Autre, de part les sentiments qu'il lui porte encore, il voudrait s'en excuser pour s'effacer définitivement de la vie de l'Autre, le laisser libre.

Il voudrait que l'Autre le fasse disparaître dans ses mains, il veut couler entre ses doigts...histoire de sentir une dernière fois la chaleur de sa peau

5 avril 2005

la laisse

alone

Laisse moi  pour que je puisse à tes pieds, comme un chien, contempler ton visage une derniére fois avant de m'enfoncer dans le soulagement de la mort.

Laisse moi  pour que je sois une nouvelle fois l'objet de tes désirs.

Laisse moi pour que je puisse empreinter le même chemin que toi, te suivre pas à pas.

Laisse moi pour m'emmener là où tu voudras et m'abandonner une autre fois.

Laisse moi croire que je suis vivant.

4 avril 2005

l'aperte

face

Cette chanson raisonne dans il comme un cri dans la nuit. La poésie des paroles, la souffrance dans la voix ne font que lui rappeler qu'il a définitivement perdu l'Autre, perdu une partie de son corps...

mais il a gagné sa propre perte...

3 avril 2005

hanté

dark_desires

Il accompagné d'un ami est entré dans ce grand magasin où l'Autre se rend souvent.

Il regardait les rayons, en se disant que l'Autre avait sûrement vu les mêmes choses, que ses yeux se posaient sur des objets que l'Autre avait certainement vu également. L'impression de partager encore quelque chose...des bibelots sur des étagéres...de la poussiére accumulée entre différents objets exposés un peu comme il et l'Autre..deux objets séparés l'un de l'autre par un vide poussiéreux. Le lieu semblait hanté par l'esprit de l'Autre...sa présence était palpable. Il ne pouvait s'empêcher de regarder chaque client, chaque bruit de pas, de porte raisonnaient dans le corps de il, tous les individus présents étaient potentiellement dangereux..potentiellement l'Autre. La crainte de voir le bonheur entrer dans ce lieu clos était mélée au désir de le voir ne serait-ce qu'un instant. L'amour et la mort.

Corps tremblant, coeur battant, il mourant.

L'Autre ne vint pas...évidemment

2 avril 2005

possession

bloody_face

Il l'ait l'Autre...

31 mars 2005

Re-gard

bloody_eye2

Il pense continuellement à l'Autre, obsession douloureuse. La nostalgie est venue se greffer à la douleur. La vie n'a plus de goût pour il.

Il est dans le bus, assis, ses yeux se posent sur un inconnu, ce dernier a le même regard que l'Autre, il se sent mal, il a envie de sortir, il suffoque, il a mal, il transpire, le ventre de il se tord, la vue de il se brouille, ses yeux se remplissent de sang.

Pourquoi l'inconnu est là? Qui lui veut autant de mal?

La sensation de douleur envahie soudainement le gorge de il, l'Autre est là à travers la présence de l'inconnu, pourtant ce n'est pas l'Autre...mais il ne peut même pas tourner la tête, c'est  un plaisir de voir une partie du visage de l'Autre même si ce plaisir est méler à la souffrance d'un corps qui tremble.

Il voudrait tellement que ce soit l'Autre, ne serait-ce que pour voir son doux visage, ne serait ce que pour ressentir le chaleur de sa présence dans cet environnement tellement  sombre....mais l'Autre n'est pas là, il est seul même si il ne vit que pour l'Autre.

23 mars 2005

L'amasse

knife

Il se demande pourquoi...pourquoi n'a-t-il pas la force d'ouvrir ses veines et de laisser tout ce sang s'écouler de ce corps pourri par la mélancolie.

Il sait que cette cage dans laquelle son âme est enfermée n'est qu'une masse diforme, un bloc de chaire molle et humide. Chaque mouvement que cette pourriture peut effectuer demande à il une force incroyable,une force qu'il n'a pas, cette carcasse est un poids pour il, un boulet pesant.

La question de la mort est obsedante, il veut en finir, il veut mourir, mais son corps en a decidé autrement, il demande encore ce mal dont il se nourri, ce mal qui le fait jouir, ce mal qui fait souffrir.

19 mars 2005

Doux Leurre

silently

Il manque de l'autre...douloureuse addiction.

L'autre était goût, odeur, chaleur...l'autre n'est plus là.

Il l'appel par son prénom sans cesse, difficilement, péniblement..l'autre ne répondra plus jamais.

Il veut partir, il veut vomir cet amour par tous les pores de sa peau, par tous les trous de son corps...mais rien ne sort, même pas la douleur

18 mars 2005

bLoOdy

sang_bouche

Il ne comprennait pas comment la machine pouvait continer à fonctionner alors que l'esprit qui l'habite ne souhaite qu'une chose...son arrêt definitif.

La machine dans laquelle vit il n'a pas besoin de carburant, elle ne se nourrie que de souffrance, de sang, de haine et de noir.

Il n'a pas la clés pour la réter....

23 février 2005

inoufoque

il n'aurait jamais dû rencontrer ce garçon, il n'aurait jamais dû l'aimer. Tout s'est bousculé dans la tête de il, son corps, son sang, la peur...il était déja perdu dans le piége de l'amour. Le piége cruel était pret, il ne pouvait plus reculer, il ne pouvait plus faire semblant...il avait son corps immergé dans ce bain de souffrance, en apné jusqu'à ce que l'air vienne à manquer, jusqu'à ce que son corps pourri par le regret ne vienne à suffoquer.... il n'aurait pas dû poser les yeux sur cet autre qui n'allait finalement  l'ammener qu'à sa propre perte...c'est fini pour il.

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